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Photo du rédacteurJohn Phillips

Pourquoi ne faut-il pas utiliser Zoom/Teams/WebEx/etc. pour l’enseignement de la microscopie?

Les formations en ligne se sont généralisées en 2020 et 2021. Les étudiants de tout âge ont pris l’habitude de se connecter à des logiciels de réunion en ligne tels que Zoom, Microsoft Teams, Google Meet (et beaucoup d’autres) pour assister à leurs cours à distance. Les éducateurs se sont également habitués à cette nouvelle méthode d’organisation de cours, en utilisant à la fois la vidéo en direct par webcam et les capacités de partage d’écran propres à toutes les plateformes de réunion en ligne modernes.


Même si le partage de votre écran pour présenter des diapositives ne pose aucun problème en termes de qualité d’image, il ne répond toutefois absolument pas aux besoins de l’enseignement de la microscopie. Lorsqu’ils enseignent la microscopie, les éducateurs chargent souvent des lames virtuelles en lien avec l’objet du cours, et effectuent une analyse de ces images, notamment en effectuant un zoom sur des caractéristiques particulières, un panoramique sur d’autres, des mesures de la taille et des distances entre les caractéristiques, etc. Ce style d’enseignement exige que les lames virtuelles de très grande qualité soient fournies au poste de travail de l’étudiant avec le moins de latence possible, où que l’étudiant se trouve; ce niveau de qualité est loin d’être garanti sur des plateformes telles que Zoom, Teams, Meet, etc., en particulier avec les lames virtuelles très détaillées qui dont la taille peut atteindre plusieurs giga-octets.


Vous devez tenir compte du fait que les étudiants se connectent à votre cours en ligne avec différents types et vitesses de connexion Internet, et sont susceptibles de partager leur connexion avec plusieurs personnes en même temps. Les éducateurs font face à plusieurs difficultés assez semblables : ils peuvent se trouver dans une zone urbaine qui dispose d’une bande passante Internet exceptionnelle, mais également partager leur bande passante avec leurs enfants et leur conjoint, donnant lieu à plusieurs réunions et cours en même temps. Les étudiants peuvent partager leur connexion Internet avec des colocataires, se connecter via un réseau Wifi dans un café, ou disposer d’une connexion Internet à la campagne.




Lorsque la bande passante (entre l’éducateur et Internet ou entre Internet et l’étudiant) est limitée, le logiciel de réunion en ligne donne la priorité à la connexion vocale et dégrade les connexions dédiées à la vidéo par webcam et au partage d’écran. Pour la plupart des réunions, cela ne pose aucun problème (le cerveau a des difficultés avec la parole lente ou confuse, c’est pourquoi le canal audio est prioritaire), mais si quelques trames de la webcam de l’ éducateur sont perdues, ou si les lettres d’une présentation PowerPoint sont floues pendant quelques secondes, les choses se compliquent.


Ce compromis n’est tout simplement pas acceptable lorsque l’on enseigne la microscopie, pour laquelle la qualité des images est primordiale.


Voici les deux principales manières dont les logiciels de réunion en ligne compensent une connexion à faible bande passante (ou une connexion qui dont la bande passante a été temporairement réduite) :

Stratégie

Effet sur la réunion en ligne

Effet sur l’enseignement de la microscopie

Réduction de la fréquence des images.

Minime. Bien qu’il soit idéalement souhaitable d’avoir 30 images par seconde (ips) pour le partage d’écran, le fait de passer momentanément entre 2 et 5 ips, ou même de mettre en pause la sortie vidéo pendant 30 secondes, ne pose quasiment aucun problème lorsque les diapositives d’une présentation ne changent qu’une fois toutes les 1 à 2 minutes.

Inacceptable. Lorsqu’une lame virtuelle est présentée, l’éducateur peut être amené à zoomer et à effectuer un panoramique sur une lame, en se déplaçant sans arrêt (mais lentement) à certains endroits. Si la plateforme de réunion en ligne ne peut pas suivre, l’étudiant sera perdu.

Réduction de la qualité d’image en brouillant les détails des images.

Minime. Les algorithmes de compression sont conçus et réglés de sorte que le flou ne soit pas remarqué par le cerveau humain. Ces algorithmes fonctionnent très bien pour les visages et le texte (comme les présentations de diapositives).

Inacceptable. L’interprétation adéquate d’une lame virtuelle exige que l’étudiant voie ses détails dans toute leur précision; si les détails sont flous, les étudiants manqueront les idées essentielles et parviendront à de mauvaises conclusions.

Aurora mScope Education est un outil de formation en ligne conçu spécifiquement pour les personnes qui enseignent la microscopie. Son interface est optimisée afin d’offrir une qualité d’image optimale sur un grand nombre de bandes passantes, avec le moins de latence possible. Avec Aurora mScope, les utilisateurs ne reçoivent que les parties de l’image qu’ils sont en train de visualiser – et non l’image entière de plusieurs giga-octets. Cela leur permet de commencer à observer l’image immédiatement (sans avoir à attendre le téléchargement complet de l'image), et le système leur envoie des parties supplémentaires dès qu’ils zooment dessus ou qu’ils effectuent un panoramique.


Cela ressemble beaucoup à la manière très efficace dont fonctionne Google. Google possède des cartes des rues de chaque grande ville, qui représentent des centaines de giga-octets. Tous ces giga-octets sont-ils téléchargés immédiatement sur votre poste de travail? Non, bien entendu : Google charge tout d’abord une carte élargie sur votre navigateur. Ensuite, lorsque vous effectuez un zoom sur une partie de la carte, des parties plus détaillées sont chargées. Ainsi, Google garantit une interface graphique Maps extrêmement sensible aux actions des utilisateurs, même avec une bande passante réduite.


  • Une courte vidéo de 3 minutes et 30 secondes qui explique comment Aurora mScope peut améliorer vos cours de microscopie.

  • Un article du Dr Erik Yeo (Professeur de médecine à l’Université de Toronto et PDG de Aurora mScope) sur l’apprentissage en microscopie fondé sur l’infonuagique.

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